Skip to content
Fondation Émile Blémont - Reconnue d'utilité publique​

La Maison de Poésie

Soirée poésie avec Hassan Najmi

Le mardi 1er avril à 18h30

HASSAN NAJMI

Poète et romancier

Invité l’an dernier à l’Institut du Monde Arabe de Paris lors du Printemps des poètes sera avec nous pour nous lire ses poèmes en arabe et en français. Hassan Najmi est co-fondateur de la Maison de Poésie du Maroc à Rabat, il a présidé l’Union des Ecrivains marocains et est l’actuel président du Pen Club Marocain

Un verre de l’amitié sera proposé ensuite. 

RSVP à s.clancier@gmail.com et maugrymerlino@hotmail.com 

Hassan Najmi (né le 7 mars 1960) est un poète marocain . Il est né à Ben Ahmed. Son premier recueil de poèmes, La principauté des Lavandes, est paru en 1982. Bien que ses premières œuvres montrent l’influence de poètes tels qu’Ahmed Mejjati , Mohammed Serghini et Abdelkarim Tabbal , sa poésie a depuis évolué en suivant son propre chemin. Il est président de l’Union des écrivains marocains (1998-2005). Une sélection de ses poèmes a été traduite en anglais par Mbarek Sryfi et Eric Sellin sous le titre The Blueness of the Evening: Selected Poems of Hassan Najmi . Son roman Gertrude a également été traduit par Roger Allen.

La Maison de la Poésie au Maroc est une association culturelle marocaine à but non lucratif, dédiée à la poésie et la protection des droits des poètes en général1. L’association a été fondée le 8 avril 1996, à l’initiative d’un groupe de poètes marocains, à savoir Mohamed Bentalha, Mohamed Bennis, Salah Bousreef et Hassan Najmi3.

Objectifs de la Fondation

L’Association Maison de la Poésie au Maroc se présente comme un organe qui défend la poésie en général, et la dignité des poètes en particulier, en plus de la promotion du rôle important de la poésie dans la communication et la valorisation de son apport à la civilisation et l’humanité en général.

Prix Argana de poésie

La cinquième édition du Prix de poésie Argana a été décernée à Tahar Ben Jelloun.

L’association organise chaque année un prix de poésie, pour lequel elle a choisi le nom de Prix international de poésie Argana, et dont le nom est inspiré de l’arganier, un arbre emblématique au Maroc. Ce prix, qui a vu le jour en 2002, a été décerné à plusieurs poètes de différentes nationalités, notamment les Américains Charles Simic5 et Marilyn Hacker, le Français Yves Bonnefoy6, le poète palestinien Mahmoud Darwish, dont le frère Ahmed Darwish avait reçu le prix dans un hommage à feu Mahmoud7, et les marocains Mohamed Achaari et Tahar Ben Jelloun, tandis que la première édition du prix avait été attribuée au poète chinois Bi Dao.

Conseil d’administrationUn comité exécutif gère l’établissement et élit son président lors de la tenue de l’assemblée générale. Mourad Kadiri est le président actuel8. Ses prédécesseurs étaient en ordre chronologique: Mohammed Bennis9, Abderrahman Tenkoul,  Hassan Najmi et Najib Khadari.

Les Publications de Hassan Najmi:

     I –  Poésie :

  • A toi, la principauté, ô Lavande, Editions Figuig, Casablanca, 1982
  • Chu par mégarde, Dar Annachr al-Maghribia, Casablanca, 1990
  • Vents ocres, Dar Maârif, Rabat, 1993, illustration : Mohamed Kacimi, tr. fr. Abderrahmane Tankoul, Editions Marsam, Rabat, 2005
  • Petite vie, Dar Toubkal, Casablanca, 1995
  • Les Baigneuses, suivi de Petite éternité, Editions Dar Attakafa, Casablanca, 2002
  • La Clef de Grenade, illustration : Abdelkader Laâraj, Editions Marsam, Rabat, 2004 (traduit en français et en espagnol)
  • En Aparté, Editions Okad, Rabat, 2006. Réédition Dar Annahda, Beyrouth, en 2007
  • Un mal comme l’Amour (أذًى كَالحُبِّ), sortie en librairie fin 2010 (traduit en français par Rachid Khales, préfacé par Tahar Benjelloun – Editions « Croisée des Chemins », Casablanca 2017)
  • La cicatrice d’Ulysse, traduction Aymen Hacen – va paraître à Paris Prochainement.

II – Romans :

  • « Le Voile », Dar Arrabita, Casablanca, 1996. Adaptation théâtrale :  Karim Cherkaoui. Interprétée par la troupe Théâtre Noun, Théâtre National Mohammed V, Rabat, 2002.
  • « Gertrude », Dar chorouk, Le Caire, 2010, sortie en librairie fin 2010.

Poésies de Hassan Najmi traduites dans différentes langues :

1- L’œuvre poétique de l’auteur est traduite dans différentes langues (anglais, allemand, catalan, espagnol, français, grec, néerlandais, italien, persan, portugais, turc).

Elle est publiée dans différentes Anthologies et dans des revues paraissant en Angleterre, Arabie Saoudite, Colombie, Emirats Arabes Unis, Etats-Unis d’Amérique, Egypte, Espagne, France, Grèce, Hollande, Italie, Koweït,  Mexique, Turquie…

11. La Clef de Grenade, illustration : Abdelkader Laâraj, Editions Marsam, Rabat, 2004 (traduit en français et en espagnol).

2. Vents ocres, Dar Maârif, Rabat, 1993, illustration : Mohamed Kacimi, tr. fr. Abderrahmane Tankoul, Editions Marsam, Rabat, 2005.

3. Le Bagnanti e Una Eternita breve, Traduzione di Reddad Cherrati, Prefazione di Giuseppe Conte, Kimerik edizioni, 2007, Patti (ME), Italia.

4. Matières (revue), n° 15, automne 1988, Lyon, 12 poètes marocains (Hassan Najmi : 3 poèmes).

5. Onbereikbare Liefde : Tweetalige bloemlezing Van Arabische Dichtkunstm Stichting El Hizjra, Amsterdam, 1995.

6. Banipal (Magazine of Modern Arab Literature), n° 5, summer 1999 (H. Najmi : Ten poems), London.

7. Poésie 99 (revue), n° 79, octobre 1999, Poètes marocains d’aujourd’hui et d’hier, Paris.

8. Zwischen Zauber und Zeichen- Moderne, Arabische Lyrik von 1945 bis heute, Khalid AL-Maaly (HRSG.), Das Arabische Buch, 2000.

9. Revista atlantica (poesia), Núméro 22, Poesia Marroqui contemporánea, Rio Grande, 2000.

10. Paein (Revue), n° 35, (Hassan Najmi : Poèmes – traduction grecque),  Grèce, 2001.

11. Poésie 1 (Le magazine de la poésie), n° 27, septembre 2001. Dossier : La poésie arabe contemporaine, Paris.

12. A Crack in the Wall – New Arab Poetry, Edited by Margaret Obank and Samnel Shimon. Middle Eastern Poetry. Saqi Books, London. 2001.

13. Tumultes (revue), La poésie comme geste politique (Mohamed Berrada, Sonia Dayan-Herzbrun et Nicole Gabriel dirs.), n° 19, décembre 2002, Paris.

14. Tres orillas (Revista Intercultural) – Noviebre 2002, Algesiras.

15. Odissea (Bimestrale di Cultura) – Cinque poemi di H. Najmi – Traduzione di Donatella Bisutti –  Maggio – Gingno 2004.

16. Poesia de la mediterránia – VII Festival (Mallorca) – Primera edició : magi de 2005.

17. Aufgabe – Number 5, Fall 2005. 19 Moroccan poets – Guest by Guy Bennet and Jalal EL Hakmaoui.

18. Voces del SurPoésia marroqui contemporánea, Edición bilingüe árabe – español – Antonio Reyes Ruiz (ed.) – ALFAR – IXBILIA, 7 – 2006.

19. Peqquena Vida, Traduçao colectiva, Revista e apresentada por Nuno Judice, Quetzal Editores, Mateus, 2006.

20. Kitap – Cumhuriyet – 28 Eylül 2006 – Sayi 867. Hassan Necmi / Siirler / çeviren : Metin Findikçi, Turquie.

21. En Aparté, Editions Alain Baudry et Cie – Paris, 2013

22.The Blueness of the evening – Translated by Mbarek Sryfi and Eric Sellin – The University of Arkansas Press – Fayetteville – 2018.

23. Il sorriso dell’alchimista – Antologie en Italien –

 Editions :  i Felice Edizioni- 2016.

24.  Al sur de la palabra – Anthologie – Edition Juan Antonio Tello – Traduccion : Victoria Khraiche y Juan Antonio Tello – Prensas de la universidad de Zaragoza – 2018.

Poésies de Hassan Najmi publiées dans différents  Dictionnaires, Guides bibliographiques et Anthologies

1. Les poètes de la Méditerranée (Cent et une voix vivantes), préface d’Yves Bonnefoy, anthologie établie et présentée par Egal Errera, Gallimard, Coll. « Poésie »,  Paris, 2010.

2. La poésie marocaine de l’indépendance à nos jours (Anthologie établie et présentée par Abdellatif Laâbi), Ed. La différence, Paris, 2005.

3. Hassan El Ouazzani, Guide des écrivains marocains, Publications de l’Union des Ecrivains du Maroc, Rabat, 1993. En arabe.

4. Abderrahmane Tankoul, La littérature marocaine contemporaine (Une bibliographie générale), Editions al Jamiaâ, Casablanca, 1994.

5. Ahmed Sihal, Bibliographie de la poésie arabe moderne au Maroc,Publications de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université Mohammed 1er, Oujda, 1996. En arabe.

6. Salah Bousrif, Mastapha Nissaboury, Recueil de la poésie marocaine contemporaine, Maison de la Poésie et Dar al-Taqafa, Casablanca, 1998.

7. Le poème arabe moderne, Anthologie établie et présentée par Abdulkader El Janabi, préface de Bernard Noël, Maisonneuve et Larose, Paris, 1999.

8. Le Maroc en mouvement (Créations contemporaines), (Nicole de Pontcharra et Maâti Kabbal dirs.), Maisonneuve et Larose–Malika Editions, Paris, 2000.

9. Mohamed Kasmi, Bibliographie de la poésie arabe moderne au Maroc (1936-2000), Publications de l’Union des Ecrivains du Maroc, Rabat, 2000. En arabe.

10. Hassan El Ouazzani, La littérature marocaine moderne, Publications de l’Union des Ecrivains du Maroc, Rabat, 2000. En arabe.

11. Le Spleen du désert (Petite anthologie de poèmes arabes en prose), Abdul Kader El Janabi Ed–Paris-Méditerranée, Paris, 2001.

12. Dictionnaire Al-Babtain des Poètes Arabes Contemporains,Koweït,Vol. 2, 2002.

13. Anthologie des écrivains de Casablanca, Publications de l’Union des Ecrivains du Maroc, Dar al-Najah, Casablanca, 2002. En arabe.

14. Assaïd Benfarji, Bibliographie des prolégomènes de la littérature marocaine scolaire et populaire, préface de Abbas Al Jirari, Imprimerie Al Moutaki, 2004. En arabe.

15. Salim Jay, Dictionnaire des écrivains marocains, Editions Paris-Méditerranée, Paris, 2005.

16. Anthologie de la poésie marocaine contemporaine (Mohammed EL Amraoui et Catherine Charruau dirs.), Bacchanales n° 38, revue de la Maison de la poésie Rhône Alpes, Marsa éditions, mars 2006.

17. Çagdas Arap Siiri – Antolojisi Çeviren ve hazirlayan, Matin Findikçi Toroslu Kitapligi Istanbul, Turquie, 2007.

Recueils de poésie et Choix de textes traduits en arabe et préfacés par Hassan Najmi :

  1. Sophia de Millo Breyner (Portugal), La Nudité de la vie, poésie, tr. arabe, Editions Espaces, Amman, Jordanie, 2009.
  2. Poétesses Pachtounes (Afghanistan), Il m’empêche de pleurer, poésie, Choix de textes, tr. arabe, Editions de la Revue Bayt, Casablanca, 2010.
  3. Yiannis Ritsos, Sur une corde, poésie, tr. arabe.
  4. Guillevic, « Du domaine », in Le poète et l’expérience, Ed. Dar Attakafa, Casablanca, 1999tr. arabe.
  5. Ryokan, « Haïku », poésie, in Le poète et l’expérience, Ed. Dar Attakafa, Casablanca, 1999, tr. arabe.

En plus des traductions précitées, Hassan Najmi a traduit, présenté et publié, dans différentes revues marocaines ou du Moyen-Orient, des œuvres ou des extraits d’œuvres littéraires de plusieurs poètes et écrivains européens, russes et turcs tels : Nuno Júdice et Vasco Graça Moura (Portugal), Philippe Jaccottet (Suisse), Anna Akhmatova (Russie), Leonard Nolnes (Belgique), İlhan Berk (Turquie), Giuseppe Ungaretti(Italie),André Velter (France)…

Etudes, textes critiques et entretiens :

  1. Le discours autorisé (Entretien avec le poète Ahmed Fouad Najm), Dar Annachr Al Maghribia, Casablanca, 1987
  2. Hommes et pouvoir (recueil d’articles), Publications de l’Agence Chiraâ, Tanger, 1997
  3. Itinéraire d’une pensée (Entretien avec Mahdi Elmandjra), en collaboration avec Mohamed Bahjaji, Dar Walili, Marrakech, 1997
  4. Le poète et l’expérience (textes), Ed. Dar Attakafa, Casablanca, 1999
  5. Poétique de l’espace (Imaginaire et identité dans le roman arabe), Centre Culturel Arabe, Beyrouth, 2000
  6. Livre des leçons et de la fidélité (Entretien avec Fquih Mohamed El Basri), Publications de la Fondation Zerktouni pour la Culture et la Recherche, Casablanca, 2001
  7. Poésie des décombres (Chroniques de la Guerre en Irak), Ed. Dar Attakafa, Casablanca, 2003
  8. Pour définir l’art de la Ayta (Conférence), Publications de l’Association Marocaine de la Culture Musicale, Rabat, 2005
  9. Chant de la Ayta (Poésie orale et musique traditionnelle au Maroc), 2 volumes, Ed. Dar Toubkal, Casablanca, 2007

Contributions à des ouvrages collectifs :

  1. Hommage à Ahmed El Yabouri,Publications du Laboratoire de Narratologie,  Université Hassan II-Casablanca, 1991
  2.  « Entretien avec Mohamed Abed Al Jabri », in La question culturelle, Centre d’Etudes de l’Unité Arabe, Casablanca, 1994
  3. « Entretien avec Mohamed Abed Al Jabri », in Archéologie d’une mémoire (De loin), Dar alm Nachr al Maghribia, Casablanca, 1997
  4. Parcours, Portraits de poètes marocains (Souad Guennoun coord.), Publications du Ministère de la Culture et Maison de la Poésie du Maroc, Rabat, 2003
  5. Le patrimoine linguistique oral : Identité et communication (Mustapha Chadli coord.), Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V-Agdal, Rabat, 2006
  6. La poésie orale au Maroc : Approches et textes (Mustapha Chadili coord.), Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V-Agdal, Rabat, 2006
  7. Hommage à Abdelkader Chaoui, Editions Le Fennec, Casablanca, 2009

Références bibliographiques des travaux critiques portant sur l’œuvre poétique de Hassan Najmi :

1. Abdelkader Al Ghazali, L’Image poétique et les questions du corps (Lecture de l’œuvre poétique de Hassan Najmi), Ed. Dar al-Thaqafa, Casablanca, 2004.

2. Abdelazziz Boumeshouli,L’Être poétique (Sur l’œuvre poétique de Hassan Najmi), Editions Nadacom, Rabat, 2005.

3. Yahya Beloualid, Poésie de la vision (Itinéraire de Hassan Najmi), Editions Faraid, Rabat, 2006.

4. Abd-Eddine Hamrouch, Transfiguration de l’œil (Lecture de l’œuvre poétique de Hassan Najmi), Editions Nadacom, Rabat, 2007.

                          

Deuxième édition du « Prix Jean Blot, en amitié »

  Jean Blot ( 1923-2019), écrivain, a souhaité doter la Fondation portant son nom, et placée sous l’égide de la Fondation de France, de deux prix littéraires remis alternativement tous les deux ans. 

   S’ajoutant au prix Vitale & Arnold Blokh, consacré à l’histoire de l’art et porté chaque année paire par l’INHA ( Institut national d’histoire de l’art), un second prix, le « Prix Jean Blot, en amitié » a été  décerné pour la première fois à Paris le 31 mars 2023, date du centenaire de la naissance de l’auteur à François Sureau pour «Un an dans la forêt » (Gallimard).

   Le «Prix Jean Blot, en amitié » couronnera chaque année impaire une oeuvre ( essai, biographie, roman, hommage…) célébrant « les amitiés littéraires et artistiques » et publiée durant les deux années écoulées par un auteur autour de l’oeuvre ou la personnalité d’un créateur. Et ce dans l’esprit du fondateur de ce nouveau prix littéraire, Jean Blot, qui accordait une part très importante de son temps à son amitié avec nombre de grands écrivains et artistes internationaux.

   Doté de 5000 euros, le «Prix Jean Blot, en amitié » est porté par l’association du festival littéraire international le Marathon des mots ( Toulouse). Son second lauréat sera annoncé et invité le 2 avril 2025 à 18h30 au Centre national du Livre à l’occasion de l’hommage rendu à Jean Blot. Il fera également l’objet d’une lecture au Marathon des mots ( juin 2025).

Le jury du « Prix Jean Blot, en amitié » se compose comme suit :

Cristina Barbosa, photographe

Caroline Bérenger, écrivaine

François Bordes, écrivain

Belinda Cannone, écrivaine

Sylvestre Clancier, écrivain

Madeleine Gobeil, essayiste

Jean-Marie Guinebert, poète, secrétaire général du « Prix Jean Blot, en amitié »

Olivier Poivre d’Arvor, écrivain, président du « Prix Jean Blot, en amitié »

Pour la seconde édition du « Prix Jean Blot, en amitié », les ouvrages sélectionnés sont :

Grégoire BouillerLe syndrome de l’Orangerie ( Flammarion, 2024)

Christophe FiatNietzsche (Les Pérégrines/Icônes, octobre 2024)

Julia KerninonLe passé est ma saison préférée – (Julliard, 2024) – Sur Gertrude Stein

Christine JordisLe Fil d’Or (Le Seuil, 2024)

Pascale RozeLe roman de Mécène (Stock, 2025)

Laurent SagalovitschLe dernier été de Gustav Mahler (Le Cherche midi, 2024)

Marina TouilliezParias – Hannah Arendt et la « tribu » en France (1933-1941) – (L’Echappée, 2024) 

Sophie Van der LindenArctique solaire (Denoël, 2024)

Contact :

Jean-Marie Guinebert, secrétariat général du Prix Jean Blot

Jguinebert16@gmail.com / 06 72 07 59 64

Visiter le site ici

Rencontre : Esprit de résistance, anthologie Seghers

Les éditions Seghers ont le plaisir de vous inviter à une rencontre consacrée au livre ESPRIT DE RÉSISTANCE L’ANNÉE POÉTIQUE : 118 POÈTES D’AUJOURD’HUI.

Anthologie réunie et présentée par Jean-Yves Reuzeau

Jeudi 20 février – 18 h 30 Maison de Poésie / Fondation Émile Blémont Hôtel Blémont – 11, rue Ballu – 75009

Lectures de LINDA MARIA BAROS • SAMUEL DESHAYES • SOPHIE LOIZEAU GUILLAUME MARIE • PAULINE PICOT • JAMES NOEL

Auteurs présents dans l’anthologie : Adonis · Marc Alyn · Arthur H · Anna Ayanoglou · Ritta Baddoura · Julien Baer · Adeline Baldacchino · Olivier Barbarant · Linda Maria Baros · Rim Battal · Tahar Ben Jelloun · Véronique Bergen · Zéno Bianu · Arthur Billerey · Alexandre Bonnet-Terrile · Alain Borer · Yves Boudier · Sara Bourre · Nicole Brossard · Tom Buron · Gérard Cartier · Patricia Castex Menier · Sylvestre Clancier · William Cliff · François de Cornière · Jean Gabriel Cosculluela · Cécile Coulon · CharlÉlie Couture · Seyhmus Dagtekin · Jean D’Amérique · Jacques Darras · Séverine Daucourt · Guillaume Decourt · Chloé Delaume · Patrice Delbourg · Denise Desautels · Samuel Deshayes · Cyril Dion · Hélène Dorion · Ariane Dreyfus · Alain Duault · Anne Dujin · Louise Dupré · Falmarès · Estelle Fenzy · Michèle Finck · Rodrigue Fondeviolle · Gaëlle Fonlupt · Paul Fournel · Lili Frikh · Laurence Fritsch · Laure Gauthier · Albane Gellé · David Giannoni · Jean-Louis Giovannoni · Guy Goffette · Paloma Hermina Hidalgo · Cécile A. Holdban · Charles Juliet · Vénus Khoury-Ghata · Abdellatif Laâbi · Caroline Lamarche · Christophe Langlois · Annie Le Brun · Yvon Le Men · Mélanie Leblanc · Julia Lepère · Pierre Lepère · Sophie Loizeau · Lisette Lombé · Kristell Loquet · Christophe Manon · Guillaume Marie · Eva Marzi · Franck Médioni · Blandine Merle · Marie Modiano · Antoine Mouton · Julie Nakache · Nimrod · James Noël · Nicole M. Ortega · Jean-Pierre Otte · Sarah-Louise Pelletier-Morin · Serge Pey · Pauline Picot · Pierrine Poget · Virginie Poitrasson · Jean Portante · Aldo Qureshi · Grégory Rateau · Hortense Raynal · Jacques Réda · Diane Régimbald · Thomas B. Reverdy · Guillaume Richez · Jean Rouaud · Jacques Roubaud · James Sacré · Dominique Sampiero · Éric Sarner · Eugène Savitzkaya · Jean-Pierre Siméon · Jean-Luc Steinmetz · Olivia Tapiero · Arthur Teboul · Maud Thiria · Milène Tournier · Noah Truong · Laura Vazquez · André Velter · Laurence Vielle · Christian Viguié · Thomas Vinau · Pierre Vinclair · Stéphanie Vovor · Chehem Watta · Clara Ysé

Entretien avec Linda Maria Baros

Cette semaine, notre rédaction met l’accent sur la poésie. Grégory Rateau, son rédacteur en chef est allé à la rencontre de Linda Maria Baros, une prolifique poétesse franco-roumaine. Egalement traductrice et éditrice, Linda est lauréate et secrétaire générale du prestigieux Prix Apollinaire, rapporteur général de l’Académie Mallarmé et vice-présidente du PEN Club français. Née en 1981 à Bucarest, Docteur en littérature comparée à la Sorbonne, elle vit aujourd’hui à Paris où elle a déjà publié 7 recueils de poèmes (traduits et publiés dans 41 pays), dont La nageuse désossée. Légendes métropolitaines (éditions Le Castor Astral).

Grégory Rateau : Vous êtes née en Roumanie et vous écrivez aujourd’hui tous vos recueils en français. Vous traduisez même des ouvrages du roumain au français. Pouvez-vous nous raconter le moment du basculement, de ce passage d’une langue à l’autre ?

Linda Maria Baros : Je suis – je l’ai dit de nombreuses fois – une poète bicéphale. Un auteur est beaucoup plus libre quand il peut puiser son énergie créatrice dans deux langues et dans deux imaginaires littéraires à la fois. Devenir un auteur francophone c’est, en définitive, prendre conscience de cette liberté et la revêtir comme l’on revêt une nouvelle peau.

Comment percevez-vous, avec le recul, votre pays d’origine ? Avez-vous été confrontée à des a priori, des clichés véhiculés sur la Roumanie, mais surtout sur les Roumains ? Comment avez-vous réagi ?

Dans les milieux littéraires parisiens, cosmopolites par excellence, il n’y a pas de place pour des stéréotypes ethniques mal intentionnés. Dans ces sphères, évoquer la Roumanie, c’est surtout parler de Tzara, Eliade, Ionesco, Cioran, Fondane, Voronca et Brancusi. Mais il arrive également qu’on me pose des questions sur le passé amplement tragique de la Roumanie et sur le devoir de mémoire. Cela s’inscrit dans l’ordre des choses, compte tenu du fait que je suis vice-présidente du PEN Club français.

Vous êtes aussi éditrice, vous siégez au secrétariat de prix importants, vous avez vous-même été couronnée du Prix Apollinaire, le plus prestigieux en France consacré à la poésie. Pensez-vous qu’il existe encore une vraie vitalité de la poésie et, si oui, quel est son public ?

La vie poétique française est, par excellence, effervescente. À mes yeux, elle ressemble à un vortex : je reçois tous les jours un nombre incalculable de recueils pour le Prix Apollinaire et pour le Prix Mallarmé ainsi qu’un nombre toujours incalculable d’invitations à des manifestations poétiques. Une déferlante qui arrive autant par courriel que par la poste. La poésie française est donc bel et bien pleine de vitalité. Je dirais même qu’elle est plus vivante que jamais, comme en témoigne la nouvelle vague poétique qui est en train de se cristalliser. Une nouvelle génération qui devrait être à même – je l’ai déjà écrit dans une lettre ouverte[1] parue en juin 2022, à l’occasion du Marché de la Poésie – de donner un nouveau visage stylistique et thématique à la poésie française et de la revaloriser, en égale mesure, sur la scène littéraire internationale. Pour ce qui est du public, oui, il existe, il est nombreux, il aime la poésie. Et cela malgré ce que peuvent en dire ceux qui n’ont su se défaire du mythe du poète maudit, éternellement incompris et seul.

Lire l’entretien sur LePetitJournal.com de Bucarest

Parloir des Poètes, le 13 mai 2025, rue Ballu

Comme le prévoient ses statuts historiques, la Maison de Poésie ouvre son
Parloir des Poètes.
Nouvelle séance, le 13 mai 2025
de 14h à 16h.
Vous serez les bienvenus, sur inscription préalable, par courriel, à :
maisondepoesieparis@laposte.net
Le thème de cette rencontre sera : Comment est venu le poème ?
La conversation sera enrichie de vos lectures : venez avec vos admirations et vos inédits.
Le Comité de la Maison de Poésie modérera le temps de parole.
(Entrée par la porte à droite, au fond de la cour)

Notes critiques sur Le Pays incertain de Grégory Rateau, lauréat du Prix Rimbaud 2024

Dans la Revue EUROPE du mois de mars 2025

Bourlingueur et poète, Grégory Rateau né en 1984, a quitté Clichy-sous-Bois pour parcourir le monde et exercer divers métiers. Il réside actuellement en Roumanie mais il est toujours en mouvement. Le pays incertain nous livre un autoportrait qui semble se couler dans plusieurs figures d’identification : Arthur Rimbaud, Antonin Artaud et surtout Jacques Prevel, maudit d’entre les maudits, dont Les poèmes mortels, comme ses autres recueils, ont été publiés à compte d’auteur. Prevel mourut à l’âge de 35 ans, dans une totale indifférence. Chez Rateau, à l’acmé de la révolte, on retrouve ce même sentiment de déréliction mais avec l’ardeur d’un exclu social, fugueur haïssant le conditionnement par la famille et le travail, qui ne se laisse ni museler, ni entraver. Si sa voix mime parfois le souffle rageur d’Une saison en enfer, sa singularité s’impose, avec feu et fougue.

Dans la première partie, intitulée La petite épopée, le fugueur, « semelles en partance », s’exclut lui-même originellement, comme « paria de naissance », et il dit sa « rancœur » contre un « monde rance », en écho aux cris de tous les suicidés de la société : « Vous vous acharnez à museler, ce qui en nous, est frère du divin. » Et, provocateur, il défie les puissants censeurs assis sur leurs certitudes : « De vos trônes empaillés, la flamme n’attend plus que l’étincelle pour exulter. »

En compagnie de Prevel, qui essayait de tenir « au centre du déluge », Rateau retient surtout du poète maudit la révolte des écrits qui survivent à « cette petite mort de rien ». Et lui-même, citant Rimbaud, s’adressant à tous les réfractaires, il « leur lègue à [son] tour / ce carnet de damné ». Filiation assumée…

Le Pays incertain (préface de Alain Roussel) à la Rumeur libre édition, 2024

Extrait de la note critique de Michel MÉNACHÉ disponible dans son intégralité dans le n°1151 de la Revue Europe.

D’autres recensions sur ce livre sont disponibles sur :

Le Courrier des balkans

Poesibao

Proprose

Recours au poème

Revue Traversées

ESPRIT

Strophe.fr

Souffle Inédit

Actualitté

Les lettres françaises :

Lauréats des PRIX 2024 de LA MAISON de POÉSIE

Les Prix de la Maison de Poésie 2024

Grand Prix de Poésie

Joël Bastard

Les couvertures contemporaines suivi de Le principe souterrain (Gallimard, 2024)

Prix de Poésie étrangère

Najwan Darwish

Tu n’es pas un poète à Grenade, traduction d’Abdellatif Laâbi (Le Castor Astral, 2023)

Prix spécial du Jury

Baptiste Pizzinat

Canif  (Editions Maëlstrom, 2023)

Prix Verlaine

Chantal Dupuy-Dunier

Parenthèses  (Editions Henry, 2023)

Prix Rimbaud

Grégory Rateau

Le Pays incertain  (La Rumeur libre, 2024)

Mention spéciale du Jury du Prix Rimbaud

Gaëlle Aubin

Déplier les jours  (La Kainfristanaise, 2024)

La Maison de Poésie – Fondation Emile Blémont fondée en 1927

Reconnue d’Utilité Publique en 1928

Article sur Le Prix Rimbaud 2024 sur Actualitté.

Note critique sur Parenthèses de Chantal Dupuy-Dunier, lauréate du Prix Verlaine 2024

« Parenthèses : voilà un titre plutôt énigmatique. Est-ce celles qui bornent notre chemin, depuis l’avant jusqu’à l’après, faisant de nous… une parenthèse dans le cours des choses ? Il semblerait ici qu’il s’agisse des deux parents défunts : « ceux qui les referment sont les mêmes qui les ont ouvertes ». On peut y voir une charge agressive : ils n’étaient donc qu’une parenthèse ! On apprendra au fil de la lecture que le père a manqué à l’enfant, et que la mère l’a délaissée. »

« On comprend dès lors que le texte tienne autant du récit que du poème. Pourquoi aussi il se lit d’une traite, comme si nous étions à la recherche de l’histoire familiale de l’auteur ; l’histoire de sa genèse puisque le récit des origines est à l’origine de toute histoire. Est-ce pourquoi celles-ci sont toujours reconstruites afin de donner à lire une légende où les ancêtres sont toujours valeureux ? Du coup nous voilà gonflés au narcissisme, fiers de nous et de notre tribu… Rien de tel chez Chantal Dupuy-Dunier, elle nous fait voyager sur l’autre versant de l’histoire, celle que l’on balbutie dans les larmes et l’amour… »

Extrait de la note critique de Mathias Lair dans Recours au poème sur Parenthèses de Chantal Dupuy-Dunier, Editions Henry, 2024.

Lire la suite sur Recours au poème.

PRIX DES TROUVÈRES DES LYCÉENS 2025

Une délibération

Le Prix des Trouvères est un prix sur manuscrit, décerné chaque année par des jurés adultes, poètes. Il est soutenu par la Ville du Touquet et organisé par Écrit(s) du Nord. Il a été remis pour la première fois en 1965, à Georges Le Sidaner.

Son petit frère, le Prix des Trouvères des Lycéens, reçoit en plus le soutien de la Maison de Poésie – Fondation Émile Blémont.

Ce jeudi 6 février 2025, la délibération finale du jury lycéen du Prix des Trouvères se tient au Lycée Eugène Woillez de Montreuil-sur Mer. Elle réunit les déléguées élèves de l’établissement, Aurore, Cassy et Célia, sous la houlette de Mme Ingrid Klupsch, celles du lycée Saint Joseph d’Étaples, Adeline, Justine et Lindsay, emmenées par Mme Eugénie Blieux, ainsi que leurs camarades, Emma, Jeanne et Pauline, élèves de Mme Céline Varlet (lycée Jan Lavezzari de Berck-sur-Mer). Camille et Maxence sont venus de la région parisienne avec leur professeur, Mme Carole Mesrobian, pour représenter l’Institution Jeanne d’Arc de Montrouge. Leur déplacement a été pris en charge par la Maison de Poésie – Fondation Émile Blémont, à Paris.

Cinq manuscrits ont accompagné depuis la fin novembre ces jurés délégués et leurs camarades :

Au-delà des mères d’Elisabeth Rivoire

Les Vieilles de Julie Gaucher

Petite mère de Françoise Le Jean alias Susanne Derève

Puissance de la discrétion de Sonia Pavlik

Vie de secours de Jean-François Puff

Plusieurs, à l’instar de Camille, louent la qualité du titre Vie de secours, qui intrigue et incite à la lecture, mais au prix, pour beaucoup, comme Emma, d’une espèce de malentendu : la curiosité suscitée ne serait au final pas satisfaite. Si Maxence relève l’originalité de certains textes, d’autres sont d’accord avec Adeline pour dénoncer un manque de cohérence et des difficultés de lecture.

Le projet, détaillé par Jeanne, et la structure de Puissance de la discrétion sont généralement appréciés. Aurore et Cassy évoquent des poèmes riches et vivants, dont les images restent en mémoire, souligne Justine. Mais Célia, Lindsay ou Maxence ont moins goûté, regrettant une certaine complexité. Camille juge pourtant positif que l’ensemble nous fasse sortir de notre zone de confort.

Justine parle d’impact émotionnel à propos de Petite mère et elle résume le sentiment général. L’inversion des rôles de la mère et de la fille a touché Lindsay, Pauline, sentiment largement partagé malgré certaines légères réserves : le manque d’originalité et de prise de risque, selon Camille, ou le caractère répétitif pour Célia.

Les Vieilles a tenu Jeanne en haleine et a intéressé intellectuellement Aurore, Lindsay ou Maxence, mais seule Justine se dit vraiment touchée. Adeline regrette même que ne soient pas suffisamment célébrées les richesses de la vieillesse.

Maxence a beaucoup aimé que le manuscrit Au-delà des mères évoque des situations partagées par de nombreux adolescents à son image et Adeline emploie même le terme de réalisme. Cassy y voit une incitation à réfléchir, dans un contexte porté par l’émotion, indique Camille. Justine ou Lindsay regrettent pourtant une certaine brutalité et l’utilisation inutile parfois d’un vocabulaire technique.

Petite mère de Susanne Derève recueille la majorité des suffrages dès le premier tour de scrutin.

Jean Le Boël, secrétaire du Prix des Trouvères

Parloir des Poètes, le 4 février 2025, de 14h à 15h30

en nos locaux de l’Hôtel Blémont 11,bis rue Ballu 75009 Paris

Sur inscription à maisondepoesieparis@laposte.net